Haute trahison !

Bonjour,

Avant de développer cet article, un peu de vocabulaire juridique :

Crime de Haute trahison : L'acte ou l'action méritant la qualification de haute trahison est un crime qui consiste en une extrême déloyauté à l'égard de son pays, de son chef d'État, de son gouvernement ou de ses institutions. Il s'agit d'une infraction politique.

Question : Comment qualifier alors ce qui s'est passé le 3 Janvier 1973 ?


Ce jour là, le gouvernement a voté la réforme de la banque de France et en particulier l'article 25.
Article 25 de la Loi 73-7 du 3 Janvier 1973 sur la Banque de France. Cet article stipule que : « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France ». Maintenant, un peu de vocabulaire bancaire :

Escompte : L'escompte est une opération qui consiste pour une banque à racheter à une entreprise les effets de commerce (billets à ordre et traites) dont elle est porteuse (bénéficiaire final) avant l'échéance et ce moyennant le paiement d'agios, le cédant (le bénéficiaire du crédit) restant garant du paiement.


Ceci fait que, la loi interdit au Trésor Public (l'état français) de se faire racheter par la banque de France (encore l'état français) ses effets qui arrivent à échéance (autrement dit ses dettes).
La question qui se pose alors est : "Qui va racheter les effets et donc les dettes de la France ?" Et bien les banques privées. Et devinez ce que cela va engendrer ? Et oui l'accroissement de la dette et donc l'étouffement de notre économie et donc la justification de toutes ces lois austères qui nous font croire que nous sommes pauvres. C'est logique que nous soyons endettés si nous devons rembourser des intérêts à l'infini.

Une autre question se pose pour ceux qui suivent : "Qui est à l'origine de cette loi ?" La réponse est simple car la loi porte les noms de leurs auteurs (cela signifie qu'ils n'ont même pas peur de se faire attraper), Pompidou-Giscard. Pour le premier, il fût administrateur de nombreuses sociétés de la banque Rothschild entre 1954 et 1962. Le second a dans la foulée réalisé un emprunt sur les marchés privés connu sous le nom d'emprunt Giscard. L'emprunt Giscard d'Estaing est un emprunt national émis par l'État français en 1973 au taux d'intérêt de 7 %, alors que Valéry Giscard d'Estaing est ministre de l'Économie et des Finances.

Je vous pose donc la question : "Peut-on qualifier ces actes de crimes de Haute Trahison ?"

Pour ma part, une loi qui contribue a asservir le peuple et l'obliger à rembourser plus qu'il ne doit, c'est tout vu. Pour info, un emprunt à 7% sur 15 ans revient à rembourser pour chaque franc (à l'époque)
1,07 à la puissance 15 = 2,759 francs. Je me demande à quelle condition se fait le grand emprunt national 2010 ? Si vous avez l'information, n'hésitez pas à commenter. Pour finir, un petit graphique disponible sur le site de l'Agence France Trésor. C'est une agence qui a pour mission de gérer la dette et la trésorerie de l'État au mieux des intérêts du contribuable et dans les meilleures conditions possible de sécurité. Cela ne s'invente pas. On y découvre que 62% des OAT sont détenus par des non-résidents.

Question : "Que veut dire OAT?" Les obligations assimilables du Trésor français généralement connues sous leur sigle : OAT sont des emprunts d'État, émis pour une durée de 7 ans minimum et 50 ans maximum. Leur crédit est celui de l'Etat français, qui bénéficie de la meilleure signature (note AAA accordée par les agences de notation). Il s'agit donc de titres de dette de l'Etat.

Cela signifie que 62% de la dette appartiennent à des non-résidents. Pas des étrangers, des non-résidents autrement dit, des personnes extérieures. Ils peuvent être français ou non peut importe, l'important c'est qu'ils n'habitent pas en France. En gros, vous comme moi devons de l'argent à des personnes qui n'habitent pas en France. Le reste est à partager entre des assurances et des organismes de crédits. La France emprunte à des assurances. Oui vous avez bien lu. Je ne crois pas à la théorie du complot mais je crois au fait. Et vous ?

Et n'oubliez pas, les bonnes questions amènent les bonnes réponses. Alors, questionnez vous !